Dévoilement du Totem rue des tartres

Cérémonie du 80ème anniversaire du Débarquement

Ce samedi, la Ville a célébré le 80ème anniversaire du Débarquement autour de 3 temps forts organisés avec les associations Overlord, 80 ans de la Libération, CDT Philippe Kieffer, et le Souvenir Français.

Le 28 mai 1944 est tombé à Cormeilles le bombardier 𝘚𝘩𝘰𝘱𝘸𝘰𝘳𝘯 𝘈𝘯𝘨𝘦𝘭 abattu par la DCA allemande. Pour rendre hommage aux 6 hommes qui composaient l’équipage de l’avion, un totem a été dévoilé rue des Tartres en présence de Michael et Hank Woodrum, fils d’Henry Woodrum, pilote du bombardier, d’Hilary Dabney, petite fille de Ed. Hickey, de Christine Berty, fille de Pierre Berty qui a hébérgé Henry Woodrum, et d’Alexandre Berty, petit fils de Pierre Berty.

Nous avons également eu l’honneur d’accueillir le Colonel Jake Brittingham, attaché de l’Air auprès de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, représentant Mme l’ambassadrice, signe de l’amitié entre nos deux pays.

S’en est suivi le vernissage des expositions sur le Commandant Kieffer et le crash du bombardier, puis une conférence sur le crash du bombardier.

Discours de Monsieur le Maire

En cette année du quatre-vingtième anniversaire du débarquement des Alliés, la ville de Cormeilles a saisi l’occasion de célébrer à sa juste mesure l’événement. Lorsque l’on a la chance d’avoir compté parmi les Cormeillais un personnage illustre de la seconde guerre mondiale en la personne du commandant Kieffer, il est naturel que les célébrations du Débarquement et de la Libération prennent un éclat particulier.

Il y a 80 ans, presque jour pour jour, le 28 mai 1944, est tombé le bombardier Shopworn Angel abattu par la DCA allemande.

Pour réaliser ce qui fut probablement la plus grande opération militaire de tous les temps, il y eu des préparatifs bien en amont.

C’est le 6 décembre 1943 que le commandement suprême de l’opération qui allait prendre le nom d’Overlord échoit au général américain Dwight Eisenhower.

Une préparation aérienne et navale était prévue avant l’arrivée des premiers soldats alliés sur les plages normandes.

L’offensive aérienne débuta en mars 1944.

Des dizaines de milliers de tonnes de bombes furent larguées de mars à juin 1944 afin de détruire les nœuds ferroviaires, les aérodromes et les grands axes du nord et de l’Ouest de la France pour désorganiser la défense allemande. C’est durant cette période que le bombardier américain Shopworn Angel (ange impur) pris part aux opérations le 28 mai 1944.

Le dévoilement de ce totem est l’occasion de rendre hommage aux six hommes qui composaient l’équipage de l’avion. Nous avons tenu à ce que leurs noms y figurent en toutes lettres.

C’est grâce à tous ces hommes que la défense allemande fut désorganisée et affaiblie.

Le cinq juin au soir, des escadrilles de bombardiers furent chargées de brouiller la détection allemande par largage de leurres constitués de longs rubans d’aluminium. Enfin, le transport de trois divisions aéroportées et leur largage plus ou moins réussi sur les Drop Zones balisées ainsi que l’acheminement des planeurs fut la mission des aviations américaines et britanniques.

Ceci fut rendu possible grâce à la suprématie de l’aviation alliée sur la Luftwaffe.

C’est ainsi que le 6 juin 1944, le débarquement libérateur pouvait commencer sur les côtes normandes.

Le 6 juin 1944, 156.000 soldats alliés, américains, britanniques et canadiens pour l’essentiel, foulent le sol de Normandie. Plus de 6.000 jeunes américains ne reviendront jamais.

 

Rendons hommage ici à nos libérateurs ! L’amitié entre les Etats-Unis et la France s’est construite par le sang, le sang versé côte à côte, que ce soit lorsque les Français ont apporté leur aide aux Américains dans leur guerre d’indépendance en 1778, ou quand les Américains ont contribué à libérer la France au cours des deux guerres mondiales du XXème siècle.

Au-delà des divergences et des vicissitudes passagères, cette histoire fonde l’amitié durable entre Français et Américains. Ainsi, une mémoire commune réunit ici la France et les Etats-Unis.

Un peuple se fait respecter par la capacité qu’il a de se défendre et à résister.  Ne l’oublions pas !

Le pacifisme, l’antimilitarisme, l’angélisme n’ont jamais protégé un peuple.

Les résistants FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) font également partie intégrante des opérations militaires. Leur nombre est estimé à 100.000 en janvier 1944, puis à 200.000 en juin, lors du débarquement. Ils ont sauvé l’honneur !

 

Il est fondamental de donner à la jeune génération le goût de la transmission et d’enseigner l’histoire de notre pays non seulement pour l’aimer, le respecter, mais aussi afin de comprendre les situations géopolitiques actuelles.

Je remercie l’Association Overlord, l’Association 80 ans de la Libération, l’Association Philippe Kieffer, ainsi que le Souvenir Français pour leur participation active à cet événement.

 

 

Je salue la présence parmi nous de nombreux américains dont le Colonel Jake Brittingham, attaché de l’Air près de l’Ambassade des États-Unis, qui représente Madame l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, ainsi que Michael et Hank Woodrum, fils d’Henry Woodrum, pilote du bombardier.

Hilary Dabney fille de Janet (petite fille de Ed. Hickey, habite à Londres)

Christine Berty fille de Pierre Berty, qui a hébergé Henry Woodrum après le crash.

Alexandre Berty (petit fils de Pierre Berty)

 

Nous sommes très touchés par leur déplacement à Cormeilles, tout spécialement pour cet événement.

Vive l’amitié franco-américaine !

Merci de votre attention.

Actualité publiée le samedi 25 mai 2024